
Xavier Jaffré Vitry le 10 février 2025
Accueil fraternel 94
BP 50082
94271 Le Kremlin Bicêtre Procureur de la république
Tribunal judiciaire de Créteil
Rue Pasteur Vallery Radot
94011 Créteil
OBJET :
Plainte contre le commandant Régis Orsini en poste au commissariat de police d’Ivry sur Seine en 2013, que j’accuse de m’avoir fait interner en psychiatrie de façon abusive.
Monsieur le procureur,
Je porte plainte contre le commandant de police Régis Orsini pour un internement abusif en psychiatrie au printemps 2013. Il a été très subtil et a agi semble-t-il en complicité avec soit le directeur de cabinet du préfet, soit avec le préfet lui-même le fameux Thierry Leleu en poste à Créteil à cette époque-là.
Le commandant Régis Orsini avait à l’époque des contacts très étroits avec l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris 14e. Il est à souligner que mon internement psychiatrique abusif a été effectué par deux préfectures : celle de Paris et celle de Créteil, c’est tout de même troublant, j’en vient à soupçonner à raison la brigade des stupéfiants de Paris de cette éventuelle malversation.
J’ai été interpellé illégalement à mon domicile à l’approche du printemps 2013 par la brigade de répression à la personne qui était basée à l’époque rue du Château des Rentiers dans le 13e arrondissement de Paris.
J’ai fait de la garde à vue et au lieu d’en ressortir libre avec une éventuelle convocation à comparaitre au tribunal, j’ai été transféré d’abord à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris 14e où j’y ai passé la nuit pour ensuite être transporté à l’hôpital Paul Brousse pour mon internement psychiatrique, dans lequel je suis resté un mois.
Je précise que lorsque j’étais en garde à vue à la brigade de répression à la personne, j’ai été présenté à un expert psychiatre corrompu et acheté par la police (Commandant Régis Orsini), lequel à trouvé chez moi de très graves troubles psychiatriques nécessitants mon internement en urgence.
J’ai appris que deux préfectures étaient impliquées dans mon internement psychiatrique grâce à l’association Violette Justice qui a mené sa petite enquête et qui j’en suis persuadé, est parvenue à me faire sortir de l’hôpital assez rapidement car j’aurais dû rester y certainement plusieurs mois, voire un an à l’hôpital Paul Brousse.
Dans l’attente, je vous prie d’agréer Monsieur le procureur, l’expression de ma considération distinguée.
M. Jaffré
