Vous pouvez créer votre espace idéal pour lire et écrire. À quoi ressemble-t-il ?

Tout d’abord mon espace idéal pour lire, c’est en général mon lit. C’est un plaisir que de lire allongé, même si cette position peut provoquer de la somnolence et un endormissement certain.

Sinon pour écrire, je peux rester allongé aussi en composant tranquille pépère pénard mes articles avec le clavier de mon téléphone sur le logiciel Colornote. Mais pour écrire vraiment, il me faut être assis avec un stylo. Le rêve serait de posséder un grand bureau avec une gigantesque bibliothèque derrière moi. Mais je peux me contenter d’une simple table dans un lieu très austère comme dans un monastère. Il me faut pour le confort des yeux une bonne lumière. Et sur la table du café et un peu de documentation comme un dictionnaire par exemple. L’ordinateur n’est pas vraiment indispensable pour une vidange immédiate.

Pendant un moment, pour rédiger des bouquins à consistance violente, j’ai déjà pensé à remplacer le café par de l’alcool fort, afin de faire basculer le cerveau dans un état second pour la créativité. Et puis j’ai abandonné l’idée. J’ai trouvé le truc pour générer de la créativité sans danger pour la santé.

Mais par-dessus tout, il me faut un silence total et intégral pour écrire. La nuit est idéale pour écrire, dès l’aube aussi c’est très tranquille. Écrire la nuit me permet de rattraper le temps perdu mais je n’écris pas nécessairement mieux pour autant généralement. Le jour avec le travail, le temps disponible n’est pas facile à gérer. Je peux écrire tout ce que je veux rapidement quand c’est professionnel. Mais pour écrire un livre, qui demande de l’introspection, la nuit me permet d’aller nettement plus vite que durant la journée.